

Un livre de référence sur l’engagement des libertaires, entre révolution, antiracisme et front républicain.
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Dans l’histoire du mouvement ouvrier français, il y a un avant et un après-Affaire Dreyfus.
Après celle-ci, l’antisémitisme est défini- tivement classé comme une valeur réactionnaire. La gauche, au sens large, rejette le racisme.
En 1898-1899, l’Affaire Dreyfus divise la France en deux blocs : un bloc anti-dreyfusard cimenté par le nationalisme, le militarisme et l’antisémitisme ; un bloc dreyfusard, où se retrouvent républicains, anticléricaux, socialistes et anarchistes.
Du coup, l’Affaire pose également des questions stratégiques essentielles. Alors qu’un coup d’État militaire était dans l’air, fallait-il que les révolutionnaires se joignent au « front républicain » pour défendre un régime qu’ils s’étaient promis de renverser ? Cruel dilemme. La majorité des anarchistes, derrière Pouget, Sébastien Faure et Malato, ont franchi le pas. Une minorité a refusé. Rares sont ceux qui, comme Jean Grave, sont restés neutres dans cette bataille historique.
Ce livre raconte cette histoire.
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